Le 21 mars 2011.
Bonjour,
Hépatite C : L’ESPOIR DE LA Bithérapie : Var- Matin jeudi 18 décembre 1997.
L’association de l’interféron alpha avec un antiviral, la ribavirine, testée au C.H.U. de Nice,
constitue un gros progrès dans le traitement de l’hépatite C.
Actuellement en phase terminale d’essais cliniques au CHU de Nice, mais aussi dans de
Nombreux établissements français dans le cadre d’une étude multicentrique, la bithérapie
( interféron alpha+ ribavirine) fait disparaitre le virus ( les virologistes parlent de ( virémie
nulle) chez 82% des Victimes, après six mois de traitement.
Nous annoncions voila plus d’un an ( Nice -Matin du 13 novembre 1986) l’efficacité des pro-
tocoles en cours au CHU de Nice – l’ Archet 2 à partir de nouvelles molécules comme la
ribavirine dans le traitement de l’hépatite C.
Le succès de cet antiviral, associé au classique interféron alpha, autre antiviral, se confirme
Désormais, comme le démontre une étude internationale à laquelle la France et notamment
le CHU de Nice a participé.
Incertitude à long terme :
Cette étude a été effectuée sur 345 Victimes atteintes d’hépatite C, en rechute après traite-
Ment par l’interféron alpha. La rechute est vécue comme un drame par les sujets atteints
d’hépatite C car, rappelons- le, le traitement, soit trois injections sous- cutanées par
semaine pendant un ans, provoque des effets secondaires indésirables : syndrome grippal
grande fatigue, maux de tête.. ex.
Dans le cadre de cette enquête, on a donc de nouveau administré de l’interféron alpha seul
A 172 de ces Victimes (rechuteurs), tandis que les 173 autres étaient traités avec le cocktail
Interféron + ribavirine seul)
A la fin de six mois de traitement, 47% des patients du premier groupe ( interféron alpha
Ne présentaient plus de virus, contre 82% dans le second groupe.
L’incertitude demeure quand à la réponse des patients à long terme. Cependant, même si
les médecins admettent manquer de recul, cette étude montre encore que six mois après
L’arrêt du traitement, la réponse est maintenue chez seulement 5% des patients du premier
Groupe ( interféron seul), contre 49% chez ceux ayant bénéficié de l’association interféron
Alpha + ribavirine.
C’est un gros progrès et l’espoir de la bithérapie se confirme <, commentait hier le Dr Fran-
Çois- de Carolis- bosc chargé de l’hépatologie au CHU de Nice, l’Arget 2, dans le service du
Pr Jean- Pierre Delmont ;
Ou une vingtaine de Victimes ont été jusqu’à maintenant traités par bithérapie.
En fait, l’association est efficace chez un certain nombre de sujets : ceux qui n’ont jamais été
Traités, et ceux qui traités à l’ interféron alpha, ont répondu au traitement. On les appelle les
Répondeurs rechuteurs
20.000 cas dans les Alpes – Maritimes.
Autre amélioration capitale apportée par la bithérapie : les lésions au niveau du foie,
Nécroses et inflammation, sont nettement moins nombreuses. On peut donc rechuter, et se
Dire que le traitement n’a pas été suivi pour rien,
L’absence de lésions permet en effet de retarder l’évolution vers la cirrhose et quand il y a
Pas de cirrhose, et quand il y a pas il n’y a pas de cancer, explique encore le Dr Carol-Bosc
Il y a pas de cancer, explique encore le Dr Carol-Bosc. Il est en effet actuellement établi que,
Sur cent hépatites C , cinq évolueront en cancer du foie.
Les Victimes peuvent demander à être traiter par bithérapie, en milieu
Hospitalier uniquement, dans le cadre d’un protocole ou d’une ATU (autorisation
Temporaire d’utilisation).
Les résultats au long cours de l’association des deux anti- viraux décideront de l’avenir de ce
Traitement, mais le Dr Alain Rimalho, directeur médical de Schering- Plough, qui fabrique la
Ribavirine, nous a confirmer que face aux résultats spectaculaires, positifs et intéressants
de la bithérapie, un dossier d’autorisation de mise sur le marché a été soumis au autorités
Environ 20.000 Victimes sont atteintes d’hépatite C dans les
Alpes- Maritimes.
Christian Gaudry.
Merci.