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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 14:56

Victimes  à bout de nerfs : Le cauchemar d’un fait réel à Toulon. Vécu le 2 janvier 2000.

16 avril 2011.

Je suis atteint d’une hépatite  C chronique, évolutive, active suite à plusieurs transfusions sanguine du à une rectoringie de l’estomac à Paris le 3 avril 1967. J’étais délégué Régional de l’Association de Défense des Victimes de la Transfusion Sanguine ( ADVTS) pour l’hépatite C.

Le mardi 2 janvier 2000, je me suis rendu au bureau d’aide juridictionnelle pour déposer mon dossier.

Après avoir lu le dossier que je lui remettais et avoir vu apparaître le nom de l’Association ADVTS, l’employée qui a réceptionné mon dossier m’a accusé d’être envoyé par le délégué de l’ADVTS dans le but de semer le trouble dans le bureau. Je lui ai indiqué que je venais uniquement déposer mon dossier sans autre arrière pensée et que ces accusations étaient sans fondement.

Ne semblant pas convaincu de ma sincérité, elle a continué  ses vociférations contre l’ADVTS, en soutenant que les démarches entreprise par l’Association étaient utopiques et que l’Avocat soutenant notre action devrait avoir mieux à faire. Puis, elle m’a affirmé que je n’avais rien à faire dans sn bureau et que je devais envoyer mon dossier à Nice.

Subitement elle s’est mise à me parler d’une autre employée du bureau d’aide juridictionnelle qui s’étais plainte d’une agression, suite au dépôt d’un dossier par le délégué de l’ADVTS, elle a ajouté que nous étions tous des voyous et que ma demande n’étais pas justifiée. Je lui ai répondu qu’elle n’tait pas habilitée à juger un problème dont elle semblait ignorer les tenants et les aboutissements et que jusqu’à preuve du contraire les bruits de couloir du Palais de Justice n’avaient aucune valeur pour servir de vérité.

Elle m’a remis l’adresse du bureau d’aide juridictionnelle de Nice, et ma prié de partir. Je lui ai répété une fois de plus, que je ne voulais pas envoyer mon dossier à Nice, mais juste le déposer dans son bureau et j’ai ajouté, par la même occasion, que la personne qu’elle dénigrait depuis le début de l’entretien se trouvait devant elle.

Je lui ai donc remis mon dossier, mais qu’elle n’a pas été ma stupeur quand l’employée m’a affirmé que ce n’était pas le même dossier que celui que je lui avais présenté la première fois.

Bien sûr je lui notifiais qu’elle se trompait et que c’étais bien le même dossier, mais une fois de plus, je me suis entendu dire que je cherchais la bagarre.

A cette instant, deux agents sont arrivés, m’on encadré et le plus gradé m’a ordonné de   fermer ma gueule, car cela faisait la troisième fois que je venais troubler l’ordre dans le bureau puis il ma prié de sortir. Je lui ai signifié qu’il n’avait aucun ordre à me donner sans connaître la raison de ma présence, que je ne me sentais pas coupable de ce qu’il m’accusait et que j’étais juste venu déposer mon dossier d’Aide Juridictionnelle en lui précisant que c’étais moi qui me faisait insulter et que je n’avais proféré aucune menace ni manifesté aucun signe de violence. Bien entendu, il ne ma pas cru, car évidemment c’est le pot de terre contre le pot de fer.

Il m’a alors poussé brutalement hors du bureau et m’a ordonné de le suivre. Nous nous sommes dirigés à côté du parking du Palais de Justice, et là, il ma ordonné de me mettre au garde à vous. J’ai refusé et cette demande m’a même fait sourire, j’en ai profité pour lui demander pour qui il se prenait, il m’a demandé mes papiers et ces derniers étant restés dans mon véhicule, stationné sur le parking, je lui ai proposé d’aller les chercher mais il a refusé, même escorté par l’autre policier qui jusqu’à présent ne m’avais pas adressé la parole. Ensuite, il m’a ordonné de le suivre dans le Palais de Justice. Nous avons pris les escaliers et il a ouvert la porte donnant dans la grande salle en criant de me dépêcher devant toutes les personnes présentes. J’ai ressenti une profonde humiliation.

Malgré toute ma bonne volonté, les évènements de la journée m’avaient beaucoup fatigués, tant physiquement que moralement, car étant reconnu handicapé à 80% ,contaminé par le virus de l’hépatite C et souffrant d’hypertension artérielle ( 18/10), il m’est difficile de monter des marches en accélérant le pas.

Une fois arrivés dans la salle, nous nous sommes dirigés au sous-sol pour pénétrer dans une pièce ou se trouvaient plusieurs agents de police. Celui qui m’escortait a signifié à l’attention de ses collègues, que j’étais venu au bureau d’aide juridictionnelle pour semer la panique, et que je refusais de travailler, car j’étais handicapé et qu’il avait l’intention de me faire retirer mes droits civiques. M’approchant de lui, pour lui indiquer qu’il n’avait aucun droit de m’insulter, et m’humilier de la sorte, il a pris peur et s’est brusquement retiré en me demandant de ne pas l’approcher car je risquais de le contaminer en lui transmettant le VHC. Aucun des agents qui se trouvaient présent n’a levé le petit doigt pour prendre ma défense.

Son comportement est alors devenu moins agressif, ce qui m’a permis de donner ma version des faits, sur la fameuse agression dont elle m’accusait et qui eu lieu quatre mois auparavant.

Complètement  désemparé et écœuré par autant d’hostilité et d’agressivité, je me suis rendu chez Maitre GUILLERMOU pour tenter de trouver une réponse.

Après mon récit et face à mon désarroi, les secrétaires étaient stupéfaites d’indignation, et l’une d’elles a téléphoné au bureau d’aide juridictionnelle pour essayer d’avoir une explication, mais elle s’est faite rabrouée.

De toute évidence, il y a une très grande part de vérité dans cette phase, mais pourquoi un tel acharnement contre l’ADVTS et moi-même. Il me semble que depuis le début quelqu’un cherche à me faire perdre le contrôle de moi-même, et me pousser a de violentes réactions. Mauvais calcul, en restant digne et impassible face à toutes ces insultes, provocations et humiliations, mes détracteurs en ont été pour leurs frais. Toutefois, je ne suis pas prés d’oublier cette horrible journée et j’aimerais savoir si, à chaque fois que je franchirais l’entrée du Palais de Justice, je devrais subir les mêmes attaques.

Mons Gaudry Christian.

 

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